Aux origines de la danse

Quelles sociétés et quelles époques n’ont pas expérimenté l’acte rituel, social, sacré, ou purement jubilatoire de la communion des corps et de la musique ? Art universel et intemporel, la danse occidentale est ici l’objet de ce programme qui propose d’explorer les origines de ses pas.

Au Moyen-Âge, gravures et enluminures sont les traces muettes de pratiques millénaires, dont les sources musicales sont aussi rares que mystérieuses. Qu’elles soient solennelles ou festives, estampies, ductia, saltarelles ou autres danses oubliées dessinent les contours d’un monde de contrastes, vivant et coloré.

Il faut attendre le XVème siècle pour trouver la trace des premières indications chorégraphiques. À la cour de Bourgogne, rayonnante de splendeur et de vitalité, l’aristocratie se passionne pour la noble basse-danse qui semble jeter un pont entre la terre des Hommes et le royaume des Dieux, tandis que les maîtres à danser en Italie écrivent leurs premiers traités.

C’est toutefois à la Renaissance, au moment de la naissance de l’imprimerie musicale à Venise, que la musique à danser va être diffusée à foison en Europe. Les récits extraordinaires de bals et de magnificences témoignent de l’intérêt de la société pour le divertissement et la fête, en particulier à la cour de France. Ainsi, les phrases courtes et répétitives des branles à mener que sonnaient les ménétriers d’Henry III contribuent à entraîner le danseur d’hier et l’auditeur d’aujourd’hui dans un état hypnotique de transe…. que nous pouvons tous connaître quand il nous prend la délicieuse envie de nous laisser-aller sur le dancefloor !

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